- El grillo
- Lu guarracino
- Vehni, vehni fijolica
- Shkoj e vij flutrim si zogu
- Hava nagila
- Téssera poimeniká ásmata
- Agiá Marina
- Ksenitiá tou Érota
- Entarisi ala benziyor
- Dio vi salvi Regina
- La Libertat
- El Vito
- Pesah ala manu
- Tahuzzut
- Zikr
- Yara
- Yal asmar ellon
- Fog elna khel
Méditerranée
Ce programme, monté entre octobre 2019 et juin 2021, a fait l’objet de treize représentations dans toute la France, ainsi que d’une tournée estivale en 2021.
Ténor 1 :
Pierre Barthomeuf | Roman Castaingts | Maxime Chevalier | Ronan Fabre | Benoît Hébert | Alexandre Peron | Thibaut Martin | Camille Villemin
Ténor 2 :
Adrien Duchon | Baptiste Galabrou | Alexandre Leroux | Thibault de Monval | Arthur Navecth | Arthur Pascault | Thomas Pigeon
Baryton :
Victor Kwihangana | Andrea Mazzella | Emmanuel Mourier | Ferdinand Mourier | Théo Seguin | Alexandre Wellers | Clément Wioland
Basse :
Étienne d’Anglejean | Philippe Bourdier | Louise Buchart | Vagator Camus | Guillem Lopez | Odo Paganelli | Clément Tafin | Jérôme Vatere
Darbouka : Ahmad Zieno
Direction et oud : Loïk Blanvillain
Prise de son et mixage : Sonambule
Graphisme : Céline Tcherkassky | Loïk Blanvillain
Épilogue
« En 1961, ma mère achète une caméra 8mm, et la première chose qu’elle filme, c’est la mer. Quoi de plus banal qu’un plan de mer ? Pourquoi filmer le plus visible ? Comment une jeune pied-noir de dix-sept ans regarde- t-elle la mer, avec l’idée qu’elle risque l’exil, et que l’histoire la poussera peut- être au-delà de cette mer, qui s’est toujours présentée à elle comme le Nord et qu’elle devra apprendre à regarder comme le Sud ? La mer, qui est à l’origine de tous ces peuples déracinés et exilés, l’origine commune, fondamentale, indéchirable, de ceux que l’on appelle les méditerranéens.
On les voudrait insouciants, solaires évidemment, dans une jeunesse éternelle. L’art d’être avec tout, c’est la Méditerranée. L’art d’être au monde, souriant et désirant, c’est la Méditerranée. Des gestes simples : plonger dans les vagues, grimper aux arbres, se protéger du soleil, fleurir sa maison, monter sur un âne, jouer de la flûte dans la canicule, mettre un chapeau de paille sur la tête d’un vieillard, rire torse nu, tout ça c’est la Méditerranée. Une chose née de la pauvreté et de l’orgueil. Une philosophie, oui, mais qui refuse de s’apparenter à la douleur et à la mort ; qui vient librement, sans discours, entre le farniente et la danse. Le solstice de l’humanité que les peuples du Nord ne comprendront jamais. L’inquiétude, pour nous, est un royaume chimérique. »
Olivier Py
introduction au court métrage Méditerranées
production Sombrero films et Les films du dimanche, 2010